Alors que l'avenir des aides au bois énergie est au centre des discussions des pouvoirs publics, le chauffage au bois domestique pourrait subir une réduction de près de 50 % de son soutien financier. Propellet, l’association nationale du chauffage au granulé de bois, tire la sonnette d’alarme face aux conséquences sanitaires d’une telle décision et appelle à préserver ces aides cruciales.
Renouveler les appareils anciens de chauffage au bois bûche est un levier essentiel pour améliorer durablement la qualité de l’air. Cet objectif, soutenu par les progrès technologiques de la filière, repose sur le maintien d’une politique incitative facilitant l’adoption d’équipements modernes et performants. D’après les dernières analyses de l’ADEME, les émissions de particules fines au bois-énergie ont diminué de 50% ces vingt dernières années, une baisse constante grâce aux efforts des acteurs de la filière et aux innovations technologiques.
Le maintien des aides dépasse donc les simples considérations budgétaires : il s’agit d’un véritable enjeu de santé publique et d’une condition sine qua non pour maintenir cette énergie renouvelable, pilier stratégique du mix énergétique français.
Le Laboratoire Central de Suivi de la Qualité de l’Air (LCSQA) a annoncé en octobre dernier que la combustion du bois domestique représente désormais moins d’un quart des particules fines dans l’air que l’on respire. Cette contribution, en baisse constante, résulte des efforts de la filière bois-énergie et des innovations technologiques. Entre 2000 et 2023, les émissions de particules fines PM2.5 liées au bois-énergie ont diminué de 50 %, grâce à l’amélioration des appareils, des combustibles et des installations.
De plus, la consommation de bois-énergie domestique a baissé de 38 % entre 1992 et 2022, malgré une augmentation de 25 % du nombre de foyers chauffés au bois, passé de 6 à 7,5 millions. Les poêles à granulés, autrefois marginaux, représentent désormais 10 % du marché.
Malgré les avancées, près de trois millions d’appareils anciens, installés avant 2005 et considérés comme peu performants, sont encore en usage. Parmi eux, 800 000 foyers ouverts affichent des rendements faibles et des émissions élevées.
Sans un soutien public fort, leur remplacement risque d’être compromis, freinant les efforts engagés pour améliorer la qualité de l’air. Maintenir des aides comme MaPrimeRénov’ est donc essentiel pour accélérer cette transition et éviter un retour en arrière sur les progrès réalisés.
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