Ces investigations se sont déroulées en site urbain dense durant 4 mois de novembre 2016 à février 2017.
D’une longueur de 3 km environ, ce projet prévoit un prolongement de la ligne B depuis la station Gare d’Oullins jusqu’au terminus des Hôpitaux Lyon Sud et la création de deux stations supplémentaires : > nouvelle station à Oullins sous la place Anatole France, > nouveau terminus « Saint-Genis-Laval Hôpitaux Sud » situé à Saint-Genis-Laval. Le projet comprend aussi la création d’un pôle multimodal constitué d’un pôle bus et d’un parc-relais de 900 places. L’objectif étant de desservir le centre-ville d’Oullins, le pôle hospitalo-universitaire de Lyon Sud et créer un pôle d’échange multimodal avec le projet de l’anneau des sciences. Ainsi, le métro va permettre de désenclaver la commune et la replacer au cœur de l’agglomération lyonnaise. L’extension sera achevée et opérationnelle à l’horizon juin 2023.
Compte-tenu des contraintes d’intervention en milieu urbain, ainsi que de la complexité géologique des sols avec la présence importante de graves, Fondasol a su adapter ses moyens d’investigations aux spécificités du projet avec un nombre de prestations variées : essais géotechniques, mesures géophysiques, études hydrogéologiques…. La campagne d’investigations géotechniques menée par les équipes (jusqu’à 9 personnes) de Fondasol a fait appel à des typologies de sondages diversifiées. Ce sont au total 15 sondages carottés de 10 à 45 m de profondeur, 10 essais au pénétromètre statique avec mesure de la pression interstitielle menés entre 10 et 15 m de profondeur et 21 sondages destructifs de 25 à 40 m de profondeur qui ont été réalisés.
Par ailleurs pour évaluer les possibilités de circulation d’eau, la réalisation de mesures de perméabilité du sol de type Lefranc et Lugeon, a été nécessaire. Des équipements piézométriques de certains sondages carottés et sondages destructifs ont été mis en œuvre pour contrôler le niveau des nappes souterraines, afin de quantifier et de contrôler les venues d’eau en phase de terrassement. (7 piézomètres satellite à 40 m de profondeur). Les équipes sur place ont réalisé des échantillons intacts destinés aux essais de laboratoire pour étudier et analyser le comportement des matériaux, en vue d’accompagner les solutions de mise en œuvre. Dans le cadre d’un diagnostic de pollution, des prélèvements ont été effectués.Les analyses réalisées ont permis de bien caractériser le contexte géotechnique du projet. Les comptes-rendus d’investigations ont ainsi permis de confirmer et de préciser le profil géologique, géotechnique et hydrogéologique le long du tracé du futur métro.
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