BEPOSITIVE · 8 Juillet 2024 · Communiqué

Décarboner le bâtiment, les raisons d'y croire

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Décarboner le bâtiment, les raisons d'y croire

Le salon BEPOSITIVE se mobilise pour répondre aux défis de la décarbonation.

À l’heure où le secteur du bâtiment représente 43 %1 des consommations énergétiques annuelles françaises et que seuls 1%2 des matériaux de cons-truction sont réemployés après un premier usage, il devient impératif de repenser notre manière de construire et de rénover. Face à ce tournant décisif, le salon BEPOSITIVE se positionne comme un acteur clé de la transition énergétique et de la décarbonation. En mobilisant les professionnels du bâtiment autour de solutions innovantes et durables, BEPOSITIVE souhaite contribuer activement aux objectifs de réduction des émissions de CO2 fixés par le gouvernement (réduction de 45 millions de tonnes d’ici 2030). Afin de décrypter les enjeux cachés de la décarbonation du bâtiment, BEPOSITIVE présente son nouveau dossier thématique en cinq volets : décarboner le bâtiment, les raisons d’y croire.

Le point de vue d'un promoteur

Malgré les défis financiers et la nécessité de former une nouvelle génération de professionnels, Guillaume Carlier, Directeur de la Stratégie Climat et Ressources chez Bouygues Immobilier, reste convaincu que la décarbonation offre des solutions plus intégrées et durables pour le secteur immobilier et au-delà.

Bouygues Immobilier s’est fixé une trajectoire carbone ambitieuse, validée par la SBTi, visant une réduction significative des émissions de GES d’ici 2050.

Guillaume Carlier souligne l’importance de l’anticipation et du respect des seuils progressifs de la RE2020. Actuellement, plus de 60 % des programmes de logements de Bouygues sont déjà alignés avec les seuils de 2025 et des opérations sont en cours pour atteindre les objectifs de 2028. L’entreprise privilégie les énergies renouvelables, les matériaux biosourcés, et l’éco-conception pour réduire les émissions tout au long du cycle de vie des bâtiments.

Pour Guillaume Carlier, « le promoteur bas-carbone fixe le cadre, remonte dans la chaîne de valeur de l’acte de construire et son rôle devient stratégique dès la conception du projet ».

Cette approche intégrée est essentielle pour standardiser l’éco-conception, réduire les coûts et fédérer les acteurs autour d’objectifs de performance carbone et énergétique.

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Zoom sur des projets et réalisations bas carbone

En matière de construction et de réhabilitation de bâtiments bas carbone, les sources d’inspiration sont désormais multiples. Bien que la réglementation soit récente, de nombreuses constructions et réhabilitations s’inscrivent déjà dans cette démarche. En voici deux exemples représentatifs :

  • Collège Niki de Saint-Phalle (Nancy, France) : premier collège à énergie positive de la région Grand Est, construit en bois et paille, avec une conception PassiveHaus et une gestion innovante des eaux pluviales.
  • Village des athlètes Paris 2024 (Saint-Denis, France) : construit pour les Jeux Olympiques, ce village intègre massivement des matériaux biosourcés et sera transformé en un quartier durable après l’événement.

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Désiloter l'acte de construire est indispensable

Maxime Bonnevie, Directeur Général et architecte des Grands Ateliers, souligne l’importance de « désiloter » le secteur du bâtiment.

« Le secteur est très siloté avec une méconnaissance des savoir-faire des différents intervenants. Le travail collaboratif est difficile. Nous devons encourager ce décloisonnement en favorisant l’expérimentation et la mixité des techniques », explique-t-il.

Les Grands Ateliers, à Villefontaine, jouent un rôle clé dans cette dynamique en offrant un espace où étudiants, professionnels et artisans peuvent collaborer et innover ensemble. Les formations et workshops proposés mettent l’accent sur l’utilisation de matériaux biosourcés et géo-sourcés, répondant ainsi aux exigences de la RE2020 tout en stimulant la créativité et l’engagement des futurs architectes.

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Inventer le service rénovation en mode 360°

FEMAT, distributeur de solutions éco-responsables pour la rénovation du bâti, a historiquement axé son activité sur le secteur résidentiel. Cependant, face aux récentes réglementations exigeant des propriétaires de bâtiments tertiaires de réduire leurs consommations énergétiques, FEMAT a mis en place un service complet de rénovation.

Ce service 360° commence par un audit approfondi du bâtiment pour identifier les sources de déperdition énergétique. Ensuite, en tant que tiers de confiance, FEMAT propose les solutions les plus adaptées aux besoins et aux capacités financières du client, sans favoriser une technologie particulière. Cette approche garantit une réponse sur mesure, qu’il s’agisse d’améliorer le confort des usagers, de réduire les consommations énergétiques, ou de se conformer aux exigences réglementaires. En complément, FEMAT prend également en charge les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), apportant une contribution financière significative aux travaux.

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Cap 2030, le collectif qui invente le bâtiment du futur

Le projet Cap 2030 représente un collectif ambitieux visant à aller au-delà des normes actuelles de la RE2020 pour concevoir des bâtiments résilients à énergie positive. Ce consortium unique mobilise plus de 1 500 professionnels afin de fixer un nouveau cadre de référence et expérimenter des solutions innovantes. À travers un groupement d’intérêt écologique, ce collectif, incluant Effinergie, l’Alliance HQE-GBC France, et d’autres acteurs, œuvre à l’élaboration d’un cadre commun de référence d’ici fin 2024. L’objectif est d’anticiper les réglementations futures en proposant des bâtiments encore moins émetteurs de carbone et plus confortables. Cap 2030 met également en avant des approches low-tech et l’adaptation au changement climatique, garantissant ainsi des solutions durables et résilientes pour l’avenir du secteur de la construction.

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